Le castor construit son habitation lui-même. Si les rives sont escarpées et qu’il peut les creuser, il y installe un terrier. Partant sous l’eau, il creuse ainsi dans la berge, remonte et, lorsqu’il est au-dessus du niveau de l’eau, il y installe son habitation. En général on voit aussi dans les taillis, au-dessus de l’habitation, un trou d’aération qui permet l'échange de gaz.
Il n'est pas toujours facile de savoir si un terrier est vraiment occupé par le castor ou s'il a été abandonné. Le lien ci-dessous peut vous aider à faire la distinction.
Entrée d’un terrier dans un petit ruisseau (au milieu, sous le noisetier). Le terrier se situe quelque part derrière le noisetier, dans le taillis (© Christof Angst)
Entrée d'un terrier de castor photographiée du côté de l’eau (© Christof Angst)
Cheminée d’aération d’un terrier habité en hiver. L’air humide qui remonte se condense et gèle directement à la sortie. Un signe certain que le terrier est habité (© Christof Angst)
Souvent le castor place des branches visibles de l’extérieur, dans le trou d’aération. Il le fait soit depuis l’intérieur du terrier, ou depuis l’extérieur (© Christof Angst)