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Landes

Les landes à éricacées sont des formations de petits buissons que l’on trouve essentiellement sur des sites à faible productivité. Pour les reptiles, les landes à éricacées sont attractives, car la végétation relativement basse et l’absence d’arbres assurent un bon ensoleillement du sol et offrent donc de bons emplacements pour prendre le soleil, de bonnes cachettes et un microclimat favorable. La persistance des genévriers (Juniperus nana) est très attractive, car elle offre un refuge sûr.

De vastes landes à éricacées existent en Suisse, en particulier dans les milieux subalpins. Dans ces milieux, on trouve fréquemment le Lézard vivipare, la Vipère péliade, mais aussi la Vipère aspic.

Il existe également des landes dans les régions moins élevées, comme les landes à genêts au Tessin ou de genévrier sabine en Valais et en basse Engadine. Dans ces habitats chauds et secs, on trouve la quasi-totalité des espèces de reptiles de la région, en particulier si les landes sont pourvues de petits et grands pierriers.

 

Landes en montagne

La structure en mosaïque de zones ouvertes et ensoleillées et de végétation dense rend les landes d'arbustes nains très attrayantes pour les reptiles. Elles leur offrent à la fois un bon ensoleillement et des cachettes de qualité (© Christian Monnerat)

Les landes à éricacées sont très présentes dans les Alpes, par conséquent ces milieux à reptiles ne sont pas en danger. L’exploitation, si elle a lieu, se fait par une possible pâture extensive saisonale qui n’a pas d’influence notable sur la qualité du milieu comme habitat pour les reptiles. Le principal problème est l’exploitation des landes pour le tourisme des sports d’hiver. Dans les régions agricoles, les petits buissons et les landes sont parfois brûlés pour gagner des zones de pâturages. Dans les zones à plus basse altitude, une exploitation et une pâture extensive des landes à éricacées sont tout à fait souhaitables, car elle évite un embroussaillement et une arborisation du milieu.